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Saturday, September 17, 2011

Jaguar C-X16



Après les croquis, voici les premières images du concept car Jaguar C-X16. Elle est annonciatrice de ce qui promet d'être une nouvelle petite Jaguar sportive spectaculaire. A admirer à Francfort.
On ne cesse de le répéter, les choses vont très bien pour Jaguar-Land Rover depuis que Ford s'est délesté des deux marques, et que le groupe indien Tata gère ces joyaux de la Couronne Britannique. Gère avec amour, pourrions-nous ajouter, car Tata n'est pas chiche sur les investissements.
Présentation Jaguar C-X16Et le département design répond à cet amour en livrant des engins tout simplement splendides. Nous venons de découvrir le Range Rover Evoque – projet lancé sous l'ère Ford, il est vrai – et au dernier Salon de Paris, on se battait pour admirer le concept C-X75. A Francfort, Jaguar semble en mesure d'à nouveau attirer les foules, avec cette C-X16. Bien qu'elle reprenne clairement des traits de la XK, ses lignes tendues la rendent résolument plus moderne. Avec 4,44 m de long, elle est 35 cm plus courte que sa grande sœur XK. Bien que la voiture soit très proche de la production, on attend de découvrir les rétros et les jantes qui remplaceront ces exemplaires pour le show, du genre qu'on ne voit que sur des concepts cars.
Transmission moderne
Présentation Jaguar C-X16La C-X16 – dont le nom définitif serait vraisemblablement XE – se veut la véritable héritière de la légendaire Type E: une voiture de sport qui damera le pion à ses concurrentes sur l'asphalte, mais qui sera bien moins chère. On a fait le choix d'un groupe motopropulseur très moderne: un classique 6 cylindres 3.0 qui livrera grâce à un compresseur 380 ch. Mais un moteur électrique pourra temporairement ajouter à cela 95 ch de plus, chaque fois qu'on pressera le bouton "Push To Pass" sur le volant. Au total, ce seront donc 475 ch et 685 Nm qui seront envoyés aux roues arrière, durant 10 secondes maximum.
Présentation Jaguar C-X16Avec 1,6 tonne sur la balance, on peut vraiment la qualifier de poids-plume, surtout pour une hybride. Jaguar annonce un 0-100 en 4,4 secondes et une vitesse de pointe limitée électroniquement à 300 km/h. Il sera possible de rouler exclusivement à l'électricité jusqu'à 80 km/h, mais l'autonomie n'est pas encore connue. Selon le constructeur, la conso moyenne s'établirait à 6,9 l/100 km (CO2: 165 g/km). Les batteries seront rechargées par un système de récupération d'énergie de freinage, une sorte de KERS (comme en Formule 1), un système pour lequel Jaguar s'est adjoint l'aide de Williams F1-Team. Les deux entreprises ont en effet signé récemment un accord de partenariat.
Habitacle
A l'intérieur, on observe deux places seulement, un écran tactile au centre de la planche de bord, une boîte auto 8 rapports (pas commandées par le bouton rotatif) et un minimum de boutons de commande. Ce qui laisse supposer que les différentes fonctions seront opérées par une commande centrale. (jd)

Alfa Romeo


Galerie: Essai Alfa Romeo Mi.To TCT

Cette boîte, baptisée Twin Clutch Technology (TCT) est la réponse du Groupe Fiat à l’excellente DSG du Groupe Volkswagen. Leur fonctionnement et leur architecture sont d’ailleurs fort semblables, avec un deuxième disque d’embrayage qui «prépare» le passage du rapport suivant de manière à en réduire sensiblement la durée, évitant ainsi les ruptures de charge.
Benzina solo
Cette boîte, la Mi.To l’a reçue en primeur, et uniquement avec la motorisation essence 1.4 Multiair de 135 chevaux. Un petit moteur sympathique par ses performances et par sa consommation grâce à la technologie Multiair, permettant de contrôler au plus juste l’air introduit dans les soupapes d’admission pour une combustion optimale. Notre consommation moyenne s’établissait à 7,8l/100km lors de notre essai sans ménager notre monture, alors que les chiffres officiels avancent 5,5l/100km (CO2: 126 gr/km).
Galerie: Essai Alfa Romeo Mi.To TCTIl faudra sans doute attendre que Fiat étende l’implantation de sa boîte TCT à d’autres motorisations, diesel notamment, pour que celle-ci se répande vraiment. Car malgré ses qualités, la puissance conséquente de ce petit bloc peut constituer un frein pour certains acheteurs, d’autant que le prix du modèle, fixé à 21.150 euros en finition Distinctive, seule proposée, n’est moins cher que de 800 euros qu’une version haut de gamme Quadrifoglio Verde, en boîte manuelle celle-là.
Dolce e vivace
Galerie: Essai Alfa Romeo Mi.To TCTOn espère de tout cœur que cette attente ne sera pas trop longue, car à l’usage, cette boîte TCT se montre des plus agréables. Que ce soit en conduite paisible ou en pleine charge, les rapports s’enchaînent en toute douceur et le passage de l’un à l’autre est pratiquement imperceptible. En fonctionnement automatique, la boîte se gère très bien, tant en mode normal qu’en activant le mode «Dynamic» à l’aide du sélecteur Alfa DNA (fourni de série), et l’étagement des rapports se marie plutôt bien au tempérament de l’auto.
Bien entendu, il est aussi possible d’en prendre le contrôle manuellement grâce aux petites palettes situées derrière le volant. Leur fonctionnement logique (pression à droit pour monter d’un rapport, à gauche pour rétrograder) permet une accommodation très rapide, même si l’on aurait préféré qu’elles soient fixes plutôt que d’être solidaires du volant.
Galerie: Essai Alfa Romeo Mi.To TCTSeule la réponse au «kick-down» aurait pu être un peu plus réactive et moins brutale que dans le cas présent où la période de latence se termine par un gros à-coup en moment de la reprise.
Bella macchina
Le reste de la Mi.To est inchangé. Et en près de trois années de carrière, la petite Alfa Romeo n’a rien perdu de son pouvoir de séduction. Toujours aussi pimpante, elle offre une large gamme d’habillages et d’accessoires de manière à ce que chacun puisse personnaliser son auto à sa guise. Des charmes contrebalancés par des défauts connus comme une qualité de fabrication parfois un peu en berne ou un coffre vraiment pas pratique.

Volkswagen Golf VI Cabriolet : Coup de chapeau !



Depuis plus de 30 ans, la Golf avait coutume de se dévergonder dans une fringante version Cabriolet. Pionnière d'un exercice longtemps réservé aux ??générations impaires??, la Golf I Cab n'avait ainsi passé la main qu'en 1993 à la Golf III Cab, légèrement grimée en Golf IV à l'occasion du lifting de 1999. Cette saga s'interrompt brutalement en 2006 lorsque le constructeur allemand, attentif à la déferlante des Coupé-cabriolets, cède aux sirènes du toit dur escamotable avec l'Eos.


Que les puristes se rassurent : l'icône fait aujourd'hui son grand retour.
La Golf V ayant passé son tour, c'est logiquement la sixième génération de la compacte germanique qui reprend le
flambeau, pour le plus grand bonheur des intégristes de la toile. Particulièrement compacte, avec seulement 4,25 m, la Golf rend 17 centimètres en longueur et 3 en hauteur à sa soeur Eos. Sans surprise, la petite allemande reprend fidèlement la physionomie impassible de la sérieuse Golf VI et sa calandre pincée. N'en déplaise aux nostalgiques, cette dernière mouture jette en revanche aux or
ties l'arceau disgracieux de ses devancières, au profit d'éléments rétractables qui préservent sa silhouette. Un réel progrès esth
étique, d'autant que la voiture affiche une ligne râblée, dont les porte-à-faux contenus contrastent avec la poupe interminable qui affuble trop souvent les coupés-cabriolets.
Tête en l'air
Réputée pour sa facilité de prise en main, la paisible compacte allemande ne dépayse pas son conducteur dans sa variante Cabriolet, qui conserve inchangé l'habitacle de la berline. Fini avec rigueur mais un tantinet impersonnel, le mobilier intérieur manque un peu d'exclusivité, mais séduit à l'usage par son ergonomie et sa fonctionnalité. Plutôt accueillante, l'allemande préserve des places arrière relativement spacieuses et bénéficie d'une baie de pare-brise plus courte que la plupart des Coupé-Cabriolets, c
e qui facilite l'accès à bord. Seule lacune d'ergonomie, l'ancrage des ceintures de sécurité, disposé très en arrière et dépourvu de bras télescopique, contraint à quelques contorsions.

Plus vulnérable au vandalisme qu'un toit rigide, la capote souple de la Golf, exclusivement disponible en noir, présente en revanche une insonorisation de très bonne facture. Surtout, sa cinématique simple autorise l'escam
otage en un tournemain : le couvre-che
f s'éclipse donc en seulement 9 secondes, ce qui incite à débâcher au premiers rayons de soleil. A l'avenant de cette simplicité, les 4 vitres électriques à impulsion ou la malle arrière, un peu étroite mais dont le volume de 250 litres n'est pas entravé par le rangement du pavillon, facilitent la vie au quotidien. Bien dotée d
ès l'entrée de gamme, l'auto offre de série cinq airbags, le radar de stationnement, les jantes alliage 16 pouces ou l'allumage automatique des phares...

David et Goliath
Pour animer ce découvrable revendiquant simplicité et hédonisme, nous avons logiquement jeté notre dévolu sur l'entrée de gamme essen
ce 1.2 TSI 105 chevaux. Rude défi pour ce petit bloc, perdu au centre du compartiment moteur, que d'emmener les 1,3 tonnes de la belle teutonne grevée par un bon quintal de renforts structuraux. En dépit de sa cylindrée modeste, ce bloc à injection directe, efficacement gavé par un turbo, nous a pourtant impressionné par
sa rondeur et sa souplesse de fonctionnement.
Très discret, presque inaudible au ralenti, ce coeur vaillant fait en effet preuve de vigueur dès les plus bas régimes, relançant efficacement la voiture à l'assaut des lacet corses. Naturellement, le bloc finit par s'époumoner lorsque le rythme accélère, gratifiant ses montées en régime de râles métalliques et d'aspiration du turbo, au prix
d'une envolée des consommations. Pour autant, sans donner dans le spectaculaire (0 à 100km/h en 11,7s), les accélérations demeurent honorables, tandis que la souplesse de fonctionnement s'accommode particulièrement bien d'une conduite coulée. Le tempérament volontaire, l'appétit mesuré aux allures académiques (5,9 l/10
0km) et la douceur font donc de ce petit bloc essence un choix particulièrement recommandable.
Le comportement routier, placide mais efficace et rassurant, confirme le typage "confort" du véhicule aux antipodes de la légendaire fermeté germanique. Si ce moelleux, particulièrement apprécié des vertèbres fragiles, s'accompagne d'
un roulis relativement prononcé à un rythme soutenu, la belle ne démérite pas pour autant, enchaînant les épingles de l'Ile de beauté a
vec une réelle aisance. Si les plus sportifs regretteront une direction plus communicative et surtout un freinage moins spongieux, la voiture, très rassurante, s'accommode avec les honneurs d'une conduite musclée. Plus que jamais, la polyvalence constitue le maître mot de cette compacte découverte.L'art du compromis
Élégante et équilibrée, avec son profil exempt d'arceau et ses lignes dynamisées, ce 4e avatar de la découvrable-phare de Wolfsburg ne révolutionnera certes pas le segment, mais ne manquera pas de séduire un large public par sa remarq
uable polyvalence. Plutôt habitable et pratique avec sa capote souple escamotable en un tournemain, l'allemande se révèle en effet
particulièrement facile à vivre.?

Aussi douce que confortable, elle se conduit avec une aisance qui familiarise immédiatement son conducteur, et rassure par son comportement sans reproche. Cerise sur le gâteau, la teutonne, judicieusement positi
onnée en termes de tarifs par rapport aux concurrentes généralistes, débute sous la barre des 25 000 euros (24 390 euros en 1.2 TSI 105 ch et 27 190 euros en 1.6 TDI 105 ch). Une économie d'environ 3 000 euros par rapport à l'Eos équivalent...

Nouvelle Porsche 911

La nouvelle version de Porsche, est désormais présent dans le salon de Francfort, elle est moin l'économie et de haute performance,mais ne peut pas les distinguer de l'ancienne version,

elle sera commercialisée le 3 décembre 2011 avec une gamme qui commence à 89 498 euros.






Saturday, September 3, 2011

Automobile - October 2011 gratuit




Ce magazine est édité pour les passionnés de l'automobile s'intéresse à l'impact dans le monde de l'automobile a eu. Son objectif se situe entre les voitures et les machines pour essais sur route et trajets routiers. Il comprend également des commentaires sur les nouveaux véhicules, des conseils pour les collectionneurs de voitures anciennes et des informations sur les sports automobiles et le secteur automobile. Automobiles est une publication primée de l'automobile qui capte la passion et l'expérience de la conduite de superbes voitures. Avec l'écriture et la photographie superbe engager, Automobiles transporte lecteurs chaque question.Découvrez un mélange bien équilibré éditoriale axée sur le design, la technologie, l'art de l'automobile, les voitures anciennes, et les tendances de l'industrie.


Téléchargement : http://uploading.com/files/e44e7b15/Automobile_2011-10S370.pdf/

Thursday, April 28, 2011

La Rio se décline en version 4 portes chez Kia

la-rio-se-decline-en-version-4-portes-chez-kiaLe constructeur coréen a présenté au salon de New York la nouvelle Rio 4 portes. Une version tricorps de la compacte qui se distingue par un style et des technologies d'avant-garde.

Conçue par les stylistes de la marque en Californie, au même titre que la Rio 5 portes, cette nouvelle version affiche des lignes extérieures dynamiques, qui reflètent un profil athlétique. On reconnaît la calandre en forme de nez de tigre, en harmonie avec le style dynamique des projecteurs. La Rio cultive une forte identité.

La version 4 portes mesure 4,36 m (soit, 32 cm de plus que la version 5 portes). Elle est plus longue, plus large et plus basse que sa devancière. Kia a allégé la carrosserie avec de l'acier à haute résistance, ce qui permet - grâce à une plus grande rigidité - d'améliorer la tenue de route, l'agrément de conduite et le raffinement. Elle assure également une protection plus efficace en cas de choc tout en contribuant à réduire le poids total du véhicule.

Outre son style agressif, la Rio 4 portes se distingue par des technologies d'avant-garde. Elle est animée par un moteur quatre cylindres 1,6 litre essence GDI, qui peut être couplé au choix, à une boîte de vitesses manuelle ou automatique à six rapports. Elle hérite également de la technologie ISG, qui permet de couper le moteur à l'arrêt. Sa consommation moyenne est de 5,8 l aux 100 km.

A bord, l'habitacle se caractérise par un tableau de bord avec trois compteurs, un garnissage intérieur bi-colore et un espace intérieur accru. La Rio 4 portes embarque un système audio CD/MP3 avec des prises AUX / USB permettant de raccorder des lecteurs MP3. La caméra de recul est également disponible, en liaison avec un système multimédia.

Offrant un choix d'équipements encore plus large que sa devancière, la Rio proposera toute une série d'options inédites, certaines étant proposées dans les packs « Convenience », « Eco » et « Premium ».

La nouvelle Rio reçoit également de série six airbags, des ceintures de sécurité trois points à toutes les places et un contrôle de stabilité électronique qui gère également l'aide au démarrage en côte, en liaison avec l'ABS, de façon à permettre au conducteur de conserver la maîtrise de son véhicule en toutes circonstances.

Mercedes E63 AMG 2011


Tout comme la CLS 63 AMG, l'E 63 AMG bénéficie désormais du V8 5,5 L bi turbo de 525 ch.

En troquant le V8 6,3 L atmo contre ce 5,5 L bi turbo, la E 63 AMG fait une bonne affaire. La consommation baisse de 22 % avec une moyenne de 9,8 L/100 km (10 L pour la version Estate). Il est vrai que ce moteur est plus moderne, avec une injection directe, une gestion électronique plus fine et un système stop/start. Par ailleurs, Mercedes a doté l'E 63 AMG d'une nouvelle direction à assistance électrique qui n'intervient que quand on a besoin d'elle.

La boite AMG Speedshift MC7 à double embrayage sert aussi à réduire la consommation.

Mais, Mercedes a surtout prévu ce moteur pour offrir encore plus de performances. Ainsi, l'accélération de 0 à 100 km/h ne demande que 4,3 pour la berline (4,4 s pour le break). On peut même descendre respectivement à 4,2 et 4,3 s à condition d'opter pour le pack performance qui élève la puissance à 557 ch.

Le comportement routier est optimisé par la suspension Ride Control et par une palanquée d'aides à la conduite dont un ESP à triple mode (une fonction liée à l'alerte de franchissement de file si on dérape au-delà d'un marquage au sol) et l'alerte d'angle mort.

La nouvelle version V8 bi turbo de l'E 63 AMG sera disponible en septembre, à 105,971 euros

pour la berline et 108,409 euros pour le break.


Sunday, April 24, 2011

Maserati GranCabrio Sport

Maserati GranCabrio Sport

Apparue voici deux ans, la lascive Maserati Gran Cabrio, dévoile pour le printemps sa musculeuse version S et ajuste son maquillage. Pour rester la plus belle sur un segment très sensible à l'apparence, la découvrable Maserati adopte les retouches esthétiques étrennées par la Gran Turismo et la Quattroporte. Calandre noire laquée et trident rehaussé de touches pourpre complètent donc une panoplie enrichie de jantes 20 pouces, de nouvelles jupes latérales et de sorties d'échappement elliptiques plus démonstratives. Outre l'arrivée d'une nouvelle livrée Rosso Trionfale très chatoyante, ces ajustements mineurs s'accompagnent d'évolutions mécaniques plus substantielles. Le gros V8 4.7 voit ainsi sa puissance portée à 450 chevaux, ce qui autorise à présent une vitesse de croisière de 285 km/h et un 0 à100 km/h expédié en 5,2s, le tout moyennant un appétit réduit de 6% grâce à la nouvelle transmission automatique. Cette Maserati sera la vôtre pour la modique somme de 134 868 euros

BMW Série 6 Cabriolet

BMW Série 6 Cabriolet

Moins audacieuse que la précédente mouture, la BMW Série 6 cabriolet signe le retour à des proportions plus conventionnelles... Pourvu d'une capote en toile pliable en seulement 20 secondes, ce cabriolet bavarois dévoile un habitacle luxueux, calqué sur celui du coupé. Matériaux soignés et dotation pléthorique enchanteront les quatre occupants, bien installés dans de confortables baquets, tandis que le mélomane appréciera la pièce maîtresse, logée dans les entrailles de la bête. Au menu, deux motorisations d'exception : un 8 cylindres de 407 ch (BMW 650i) et un 6 cylindres de 320 ch (BMW 640i), toutes deux associées à une transmission automatique à 8 rapports. Ce palace roulant est accessible à partir de 87 900 euros.

Nissan 370Z Roadster

Nissan 370Z Roadster

Avec ses voies élargies et son empattement réduit de 10 cm par rapport à son prédécesseur, ce roadster se montre aussi agile que facile. Toutefois dans l'effort, celui-ci nous est apparu moins incisif que le coupé 370Z, du fait de suspensions plus souples concédant davantage de roulis. Le nouveau 6 cylindre 3.7 à distribution variable issu du coupé est du pur plaisir. Si, à l'instar du châssis, ce bloc de 331 ch privilégie la souplesse à la brutalité, il délivre de savoureuses montées en régime dont on profite pleinement décapoté. Il devrait permettre à la Z de signer des chronos honorables, proches de ceux du coupé qui parcourt le 0 à 100 km/h en 5,3 s. La transmission automatique à 7 rapports convainc quant à elle par sa réactivité et sa rapidité en mode manuel, mais les puristes lui préféreront la virile boîte mécanique ferme à souhait. Comme sur le coupé, celle-ci effectue elle même de parfaits talon-pointes grâce à sa fonction "SynchroRev Control". Côté tarif, la 370Z Roadster poursuit son numéro de charme. Avec son prix de 43 800 euros - soit un surcoût de 2 900 euros par rapport au coupé - elle reste largement plus accessible qu'une Audi TTS Roadster (+ 9 140 euros) ou qu'une Porsche Boxster S (+ 13 885 euros).

Mercedes SLK

Mercedes SLK

Célèbre pour avoir initié la tendance des cabriolets à toit rigide, bien après la Peugeot Eclipse mais de manière plus viable, la Mercedes SLK fait peau neuve. La découvrable à l'étoile affiche un style plus agressif emprunté à la plantureuse SLS AMG : feux soulignés de diodes, capot nervuré, calandre béante arborant une grande étoile chromée. La nouvelle SLK innove également avec le "magic sky control". Ce toit en verre panoramique rétractable peut s'assombrir ou s'éclaircir selon les envies des passagers. Décapoté, le roadster se veut également prévenant avec un ''filet'' anti-remous de nouvelle génération, actionnant des petites pièces en plexiglas situées derrière les appuies-têtes. Celles-ci pivotent automatiquement pour dévier les flux d'air. Enfin, comme chez certaines frangines, le système Airscarf diffuse de l'air chaud dans le cou des occupants. Sous son long capot, la Mercedes SLK accueille une gamme de motorisations composée d'un 4 cylindres 1.8l turbo développant 184 ch (SLK 200 BlueEfficiency) et 204 ch (SLK 250 BlueEfficiency). L'offre sera, dans un premier temps, chapeautée par le V6 3.5 de 306 ch. Le constructeur allemand s'est efforcé de réduire ses consommations et émissions de CO2 en équipant, notamment, toutes ses versions du système Start/Stop. Des bruits de couloir évoquent même l'arrivée prochaine d'un bloc diesel, pour mieux donner la réplique à l'Audi TT. Le nouveau SLK est commercialisé à partir de 39 900 euros

BMW Z4

BMW Z4

Voilà un gros concurrent des TT et SLK. Le BMW Z4 remporte même généralement la couronne du roadster allemand le plus apprécié. Sportif, esthétique et en pleine force de l'âge, le Z4 a vraiment tout pour lui. Son 6 cylindres suralimenté a été décomposé en plusieurs offres de puissances réparties de 204 à 340 ch avec, à chaque fois, un plaisir de conduite sans fin tant les sonorités de ce bloc propulseur sont grisantes. Avec une répartition des masses ajustée à 50/50, le comportement du roadster est des plus sain. En version sDrive35is, soit la plus puissante disponible, le roadster abat le 0 à 100 km/h en 4,8s, bien aidé par une boite à double embrayage DKG. Sans parler de Z4 M aux performances extrêmes, le roadster peut recevoir la finition M impliquant, entre autres, de nouvelles jantes, des suspensions sport ou encore un kit aérodynamique. Le BMW Z4 démarre à 39 900 euros.

Audi TT Roadster

Audi TT Roadster

Fraichement restylé pour ne pas laisser les lignes originales du Peugeot RCZ prendre l'avantage, l'Audi TT reste une valeur sûre sur le marché des cabriolets Premium. Disponible en essence (210 ch) comme en diesel (170 ch), le TT s'adapte ainsi à tous le type de conducteurs, sportifs ou économes. Quoi qu'il en soit, le confort est le même pour tous, irréprochable comme pour toutes les créations de la marque aux anneaux. Et pour plus de singularité, le TT entre aussi dans le programme de personnalisation du constructeur, de la sellerie aux teintes de carrosserie, en passant par des équipements hi-tech spécifiques, tout ou presque est possible. Le modèle d'entrée de gamme débute à 35 450 euros.

Lotus Elise Racer

Lotus Elise Racer

Plus anorexique que jamais, la Lotus Elise perd 25 kg supplémentaires. Dépourvue d'autoradio et d'airbags et de matériaux d'insonorisation, cette version radicale n'accuse que 876 kg sur la balance. Pour accentuer son caractère sportif, ce poids plume dispose du système DPM (Dynamic Performance Management). Combiné à une suspension plus ferme typée sport et à une barre anti-roulis ajustable, il permet à la Racer de se montrer à son aise sur route comme sur circuit. Lotus a également fait appel à Eibach pour les ressorts et à Bilstein pour les amortisseurs. Un gage d'efficacité. Les freins sont des Brembo et les pneus sont des Yokohama. L'Elise Club Racer accrochera aussi les regards par son style, avec un choix de six coloris (bleu ciel, jaune safran, rouge ardent, peuplier blanc, noir mat et gris carbone) et quelques détails esthétiques. Proposée à 34 450 €, ce nouveau modèle d'entrée de gamme chez Lotus est animé par un moteur 1,6 L, économe en CO2.

Mazda MX-5 Spring Edition

Mazda MX-5 Spring Edition

Best-seller mondial sur le créneau des roadsters sportifs avec près d'un million de ventes, le Mazda MX-5 s'offre une série spéciale pour le printemps. Pour fêter le retour des beaux jours, la marque japonaise lance le MX-5 "Spring Edition". Cette version se distingue par ses coloris Dolphin Grey, Aluminium Mica et Sparkling Black

Volkswagen Eos

Volkswagen Eos

De retour après 10 ans d'absence, la Golf Cabriolet pousse l'Eos à enrichir sa dot et faire valoir ses arguments. A commencer par son lumineux toit vitré coulissant et repliable, plus rassurant qu'une simple toile mais fatalement plus lourd. Ce couvre-chef, étudié par Webasto, se distingue d'autre part par sa réalisation complexe en 5 parties permettant de limiter son encombrement une fois replié, et donc la taille de la malle qui l'accueille. L'allemande n'a donc pas à rougir de son postérieur et profite de lignes harmonieuses, aussi bien toit en place que replié. Du côté des motorisations, qui se réduisent à deux offres essence et un diesel, les seules évolutions à noter concernent les consommations et émissions. Assurant le gros des ventes en France, le 2.0 TDI 140 ch voit ainsi son appétit descendre à 4,8 l/100 km (- 0,7 l) et ses rejets de CO2 à 125 g/km (- 19 g/km), grâce notamment à l'arrivée du Start-Stop. Ces spécificités, ajoutées aux soins portés à sa présentation, ne sont pas sans conséquence sur les tarifs de l'Eos qui figurent parmi les plus élevés du segment. Cela n'a pas empêché ce modèle de trouver sa clientèle, principalement aux États-Unis mais aussi en France, où il pointait à la troisième place des ventes en 2010 derrière les intouchables ''CC'' français. L'Eos est proposée aujourd'hui à partir de 26 990 euros.

Peugeot 308 CC

Peugeot 308 CC

La nouvelle Peugeot 308 se pare de lignes inédites et reprend les derniers codes stylistiques de la marque, comme sur la 508. Que se soit en berline ou comme ici en version CC, sa ligne évolue ainsi vers une élégance plus technologique, illustrée par la présence de feux avant à LED et avec guide de lumière. Le dynamisme est accentué par les nouveaux feux xénon au masque couleur titane. Si le comportement routier et de plaisir de conduite seront au rendez-vous, comme toujours chez Peugeot, la 308 entend avant tout devenir une référence en matière d'efficacité environnementale. Ainsi, après la 508, ce sera la seconde Peugeot à étrenner la technologie micro-hybride e-HDi. Le Stop & Start de toute dernière génération sera couplé avec le moteur 1.6 l HDi FAP 112 ch Euro 5, avec une boîte de vitesses manuelle robotisée ou - ce qui est une première - une boîte de vitesses manuelle. Dans cette version, attendue pour l'été prochain, elle ne rejettera que 98 g de CO2 par km. La Peugeot 308 CC restylée sera commercialisé à partir de 24 950 euros.

Volkswagen Golf Cabrio

Volkswagen Golf Cabrio

Si les constructeurs français ne jurent que par le toit rigide escamotable, les marques germaniques, tenants d'une certaine orthodoxie, n'ont pas entièrement renoncé aux charmes de la toile, laissant parfois le choix entre les deux formules. La sixième génération de Golf ménagera donc les puristes, en conservant son statut de cabriolet traditionnel. Pour autant, la toile souple ne fait pas l'impasse sur la praticité : dotée d'une commande électro-hydraulique, elle s'escamote en un temps record de 9,5 secondes, et ce jusqu'à 30 km/h. Fidèlement dérivé de la compacte-phare de Wolfsburg, ce cabriolet à 4 places s'illustre par sa relative compacité et sa poupe affinée, qui échappe aux dérives callipyges dus aux impératifs de stockage de nombreux concurrents coupés-cabriolets. Outre cette silhouette gracile, les amateurs de pavillon en toile bénéficieront certainement d'une masse plus contenue, synonyme d'agilité. Sous le capot, le géant allemand à logé une demi-douzaine de blocs essence et Diesel turbo à injection directe, développant une large palette de puissances comprises entre 105 et 210 chevaux. La transmission DSG sera naturellement disponible, tandis que la sobre version 1.6 TDI BlueMotion 105 chevaux affiche un appétit contenu à 4.4 l/100 km (117 g CO2/km). Commercialisée à partir de 23 625 euros.


Saturday, April 2, 2011

BMW M3 Pick-Up

Cela faisait longtemps que BMW lorgnait sur Mercedes et son pré-carré de véhicules utilitaires. La firme bavaroise n'aura plus à rougir puisqu'elle dévoile aujourd'hui son premier pick-up...sur base de M3 !
Entre constructeurs allemands de voitures premium, il y avait jusqu'alors un accord tacite : BMW se réservait le droit de développer des motos sur son temps libre, alors que son confrère Mercedes fabriquait des utilitaires.

Oui mais voilà, la crise est passée par là et même si les marques haut de gamme résistent mieux que les autres, il n'y a pas de mal à se diversifier pour s'assurer des lendemains qui chantent.

BMW l'a bien compris et lorgne donc désormais sur le marché des utilitaires pour enregistrer de nouvelles ventes. Le problème reste que ce secteur (où Mercedes, Renault, Volvo et Iveco occupent le terrain) laisse peu de place à un nouvel arrivant, à moins que ce dernier vienne avec un idée en béton armé pour faire la différence.

D'où la conclusion pour la firme bavaroise de s'attaquer en priorité aux livraisons rapides et de laisser sa division Motorsport GmbH développer un pick-up sur base de M3.

Enfin une solution express pour la livraison de matériaux ! A cette époque où la moitié des stocks des entreprises transitent par la route, quel soulagement de savoir que les marchandises arriveront plus rapidement à destination.

Il faut dire qu'avec un V8 de 420 ch et 450 kg de charge utile, ce M3 Pick-Up va séduire nombre de professionnels, et notamment les pécheurs de gros poissons.

Malgré tout, BMW ménage sa clientèle historique et annonce la possibilité de transporter en soute près de 20 sacs de golf, un chiffre qui laissera rêveurs les Tiger Woods en herbe.

Seule inconnue à ce jour le tarif, mais gageons qu'il ne sera pas trop éloigné de la M3 Coupé conventionnelle (77.400 €). Décidément le mois d'avril commence bien pour les pros !



Insolite : BMW M3 Pick-Up
Insolite : BMW M3 Pick-Up

Insolite : BMW M3 Pick-Up
Insolite : BMW M3 Pick-Up

Insolite : BMW M3 Pick-Up
Insolite : BMW M3 Pick-Up

Insolite : BMW M3 Pick-Up
Insolite : BMW M3 Pick-Up

TOYOTA VERSO-S

Après 5 ans d'absence, Toyota réinvestit le segment des minispaces avec le Verso-S. Préfigurant la future Yaris par son style, cette nouvelle venue est-elle suffisamment armée pour lutter sur un marché devenu ultra-concurrentiel ?

TOYOTA YARIS VERSO Yaris Verso 85 VVT-i
S'ils ont de plus en plus le vent en poupe, les minispaces ne datent pas d'hier. En 2000 déjà, Toyota avait répondu avec pragmatisme à cette demande émergente en commercialisant une variante de sa petite citadine Yaris, baptisée Verso.

Si l'on ne pouvait pas donner la palme de l'esthétique à ce croisement entre ludo et minispace, le bougre possédait à l'époque une belle contenance de coffre et une habitabilité supérieure. Mais surtout il jouait les prophètes sur un marché en devenir.

L'Opel Meriva (2002) et la Renault Modus (2004) ont par la suite ouvert un peu plus la brèche en permettant aux urbains n'ayant pas vocation à s'embarrasser d'un monospace de transporter leur petite famille, dans un véhicule à la fois compact et pratique. Une fois tracé, ce chemin a par la suite été emprunté par nombre de modèles comme le Ford Fusion, le Skoda Roomster, le binôme Kia Venga / Hyundai ix20, le Nissan Note, le Citroën C3 Picasso ou encore dernièrement l'Opel Meriva 2.

Quant au minispace nippon, absent sur la deuxième génération de Yaris, il revient aujourd'hui après 5 ans d'absence. Mais à l'instar du monospace Corolla Verso devenu simple Verso, il s'émancipe de la citadine et devient le Verso-S… S pourSmall. Suffisant pour affronter un marché désormais surchargé ?

UNE EVOLUTION A DEUX VITESSES


Essai Toyota Verso-S 1.4 D4D 90 ch & 1.33 VVT-i 99 ch -
A première vue, la fiancée est plutôt jolie. On apprécie le style frais de ce Verso-S qui insuffle un peu de gaieté et de dynamisme à une gamme Toyota qui en a bien besoin. Avec sa calandre en V, ses phares en tête de flèches et sa petite jupe avant, le minispace attire l'œil et marque bien sa filiation avec le grand frère Verso.

De profil, il rassure également. Malgré sa taille de puce (seulement 3,99 m de long contre 4,03 m pour le Renault Grand Modus ou 4,07 m pour le Kia Venga) la ligne de pavillon droite semble préserver la garde au toit.


Du côté de la poupe en revanche, c'est un peu la soupe à la grimace avec un hayon très droit, des antibrouillards faisant un peu pièces rajoutées et des feux triangulaires discrets.

Essai Toyota Verso-S 1.4 D4D 90 ch & 1.33 VVT-i 99 ch -
A l'intérieur aussi, on reste partagé entre plusieurs sentiments. L'austérité tout d'abord avec cette planche de bord monobloc aux plastiques peu flatteurs à l'œil et facilement rayables.

Si Toyota n'est toujours pas revenu à une qualité perçue digne de feue la Corolla, on note tout de même un travail original des textures mais le côté "lime à ongles" peut déplaire à certain(e)s.

En revanche, le Verso-S se distingue par sa praticité et notamment le nombre de rangements à bord, 19 au total. Entre la double boite à gants, le porte-bouteilles central, les aumônières de contreportes avant et arrière, ainsi que les tiroirs sous les sièges avant, vous pouvez envisager aisément les trajets au long cours avec en prime le doudou du petit dernier dans le vide-poches… même si ce dernier ne brille pas par son volume.

Toyota a également redoublé d'efforts au niveau des sièges, très accueillants et confortables à l'avant ; un peu plus durs mais surélevés à l'arrière. Bien que la banquette ne coulisse pas, l'espace aux genoux et la garde au toit sont très satisfaisants pour un véhicule de moins de 4 m. Une impression d'espace renforcée lorsqu'on opte pour le toit vitré Skyview(600 € incluant surteintage arrière).

Essai Toyota Verso-S 1.4 D4D 90 ch & 1.33 VVT-i 99 ch -
Le coffre n'est pas en reste et profite d'un seuil de chargement bas ainsi que d'une cinématique de rabattage des sièges rendue aisée par des poignées latérales.

Mention spéciale pour le sous-coffre modulable facilement grâce à son fond coulissant sur rails.

Côté chiffres, la soute du Verso-S n'a pas à rougir non plus avec un volume oscillant entre 429 à 1.388 litres, dans la moyenne haute du segment. Pour info, la Yaris Verso affichait respectivement 390 et… 2.160 litres !

HONDA JAZZ HYBRID

En faisant de la Jazz la première citadine hybride du marché, Honda poursuit sa politique de démocratisation entamée avec l'Insight. Un choix intéressant sur le papier, un peu moins sur route où son manque de souffle se fait cruellement sentir.

Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC
Si l'imagerie populaire associe la plupart du temps la technologie hybride à Toyota et, de plus en plus, celle électrique à Renault, ce serait toutefois oublier que dans cette quête écologique, il existe un autre protagoniste présent sur le marché vert depuis ses prémices : Honda.

Pour exister face à son rival national et son système d'hybridation série-parallèle, la firme nippone a pris à la fin des années 90 le parti d'une technologie différente, à la fois moins lourde, moins sophistiquée mais également moins coûteuse. A la production comme à la vente.

Dans ce choix dit "hybride parallèle", le bloc électrique placé entre la boîte de vitesse et le bloc thermique est confiné au seul rôle de complément. Il ne sert donc que lors des phases d'accélération afin d'offrir un peu plus de puissance.

Jusqu'ici, la gamme "verte" de Honda se composait de deux modèles exclusivement hybrides (l'Insight et le petit coupé CR-Z) et d'un modèle présent dans la gamme "classique" : la pionnière Civic IMA. Mais de plus en plus, la tendance actuelle va vers une démocratisation de la technologie hybride et les constructeurs n'ont de cesse de la décliner à l'ensemble de leur gamme (cf. notre Dossier "la Toyota Prius a-t-elle encore un avenir ?"). Y compris sur les segments les plus populaires.

Honda Insight 2 1.3 i-VTEC 102 ch vs. Toyota Prius 3 1.8 VVTi 136 ch
Honda CR-Z 1.5 i-VTEC 124 ch

Sur ce point, Honda franchit aujourd'hui un nouveau pas avec la Jazz Hybride qui devient la première citadine hybride du marché, coupant ainsi l'herbe sous les roues de la future Toyota Yaris HSD. Un titre honorifique suffisant pour se faire une place au soleil ?

UNE CITADINE CONVIVIALE


Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC
Dans sa volonté d'intégrer progressivement des versions hybrides dans l'ensemble de sa gamme, Honda a plutôt essayé de placer sa Jazz comme un haut de gamme classique, et non pas comme un simple étendard médiatique.

Ainsi, par rapport à la citadine nippone de base récemment restylée, elle ne se distingue que par quelques détails esthétiques personnalisés : calandre, traitement différent des feux et des panneaux latéraux.

A l'intérieur, la Jazz Hybrid récupère les spécificités des Insight et CR-Z (compteurs changeant de couleur selon le style de conduite adoptée, petite fleur qui s'affiche en guise d'éco-conduite… ) mais modère toutefois l'effet Star Wars de ses aînées. Elle diffère également de la version classique par une ambiance visuelle différente —bleu au lieu de ambre. L'ensemble demeure toujours 100 % plastique dur mais la qualité perçue est à la hauteur.

On sait que les véhicules hybrides souffrent souvent sur le plan de l'espace habitable. Ce n'est quasiment pas le cas à bord de la Jazz Hybrid qui conserve toute son ingéniosité, parvenant dans un gabarit assez mesuré (3,90 m de long sur 1,53 m de haut) à satisfaire la plupart des doléances inhérentes à ce type de véhicule urbain et pratique.
Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC
Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC
Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC
Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC

On pense notamment à sa modularité inédite sur le segment (assises repliables à la verticale et désormais inclinables, banquette rabattable 60/40 libérant un plancher plat et siège avant repliable) qui autorise un volume de chargement de 1.320 litres. De même, en configuration classique, le coffre de la Jazz Hybride est à peine grevé (- 76 litres à 303 l.) par la présence des batteries NiMH, bien implantées entre les roues arrière.

MÊMES CAUSES, MÊMES EFFETS…


Honda Jazz Hybrid 1.3 i-VTEC
Reste l'essentiel, à savoir l'apport du système hybride. Sur ce point, les amateurs de scoops risquent d'être déçus à l'évocation des caractéristiques techniques.

Sans surprise aucune, Honda capitalise sur ses acquis et offre à la Jazz la même dotation que l'Insight. A savoir un Stop & Start et la combinaison d'un 1.3 VTEC de 88 ch et d'un petit moteur électrique de 14 ch, pour une puissance cumulée de 98 ch.

Pour épauler ce système hybride, Honda a fait le choix de la transmission à variation continue CVT plutôt que de la boîte i-Shift. Enfin ce sont plutôt les clients qui ont plébiscité cette boîte, il est vrai assez accommodante au quotidien tandis que sa devancière étaient surtout connue pour ses soubresauts incessants. A noter d'ailleurs que les versions essence seront désormais uniquement couplées à une boîte mécanique.

Poussive sur l'Insight, ce couple ne fait fatalement pas d'étincelle sur la Jazz, malgré un poids légèrement inférieur (1.162 kg contre 1.204). La nippone se mène à un train de sénateur jusqu'à 100 km/h, avec pour seul plaisir la sensation de rouler écolo et surtout avec "le porte-monnaie fermé" (consommation observée de 5 à 6 l/100 km contre 4,5 l. annoncés par Honda).